la suite de ses scandaleuses déclarations : Nicolas Kazadi bientôt aux arrêts !

L’ancien ministre des Finances avait été laissé en liberté dans l’affaire des lampadaires qui n’a pas encore dit tout. L’on avait allégué qu’il est un père de famille dont l’honneur ne peut pas être jeté en pâture. Mais, on ne sait piqué par quelle mouche, voilà celui que l’on a tiré des griffes de la justice, se livrer à des déclarations sur le régime Tshisekedi. En un mot, dès que l’argent tombe, l’on se le partage d’abord, pour réfléchir après. 

A cela rien d’étonnant lorsqu’on sait qu’aucun crime ne laisse jamais tranquille celui qui l’a commis. Nicolas Kazad a donc choisi de braver la peur, de parler à haute voix, pour se faire entendre des Congolais. L’ex argentier national a sur sa conscience des scandales des paiements en mode d’urgence, des chantiers inachevés, en particulier le Centre financier de Kinshasa et Kinshasa Arena, des lampadaires et des forages. 

Pour tous ces dossiers, il veut se présenter en victime, sous le prétexte qu’il aurait agi à l’instigation des proches collaborateurs du chef de l’Etat qu’il n’a pas non plus épargné dans ses déclarations. 

 «On disait toujours que le Président est mal entouré et que son entourage le conseillait mal et on me citait aussi dans cet entourage. Mais je peux vous assurer que moi-même j’ai subi les affres de cet entourage et leurs mauvais conseils. Donc, je confirme que le Président à un mauvais entourage», a déclaré Kazadi. Puis: «Nous aimons beaucoup la jouissance. L’argent des projets, on le partage d’abord et on réfléchit après. Quand l’argent sort, partageons-le d’abord et on réfléchira plus tard sur le projet», affirme-t-il toute honte bue. 

La mauvaise gouvernance du pays

Il a même révélé que durant le premier quinquennat du président de la République, l’on est allé jusqu’à créer 53 services et établissements publics en cours d’année, c’est-à-dire sans qu’ils n’aient été budgétisés. Puis on se met à recruter sans limite et après ça devient un problème», soutient-il. 

Il n’a pas fallu longtemps pour que les combattants membres des Forces du progrès, une organisation appartenant à l’UDPS, demandent que Nicolas Kazadi soit vite sanctionné au motif qu’il s’est rendu coupable d’un outrage au chef de l’Etat. 

Du côté de l’opposition, l’on ne s’explique pas qu’un ministre s’explique après avoir quitté ses fonctions, alors qu’il aurait dû démissionner avant pour ne pas cautionner des pratiques maffieuses. 

De même, à l’Observatoire de la Dépense publique –ODEP-, l’on est d’avis que «Nicolas a versé beaucoup de larmes de crocodiles. L’argentier du régime de l’Union sacrée qui a nourri à coup des milliards de dollars la mauvaise gouvernance du pouvoir est venu se confesser devant le peuple congolais toute honte bue», écrit-on dans un communiqué. Comme quoi, l’on ne devrait plus attendre : le Procureur général  de la Cour d’appel n’a qu’à demander la levée des immunités parlementaires du député national Nicolas Kazadi, pour qu’il explique plus en détail devant les juges, la mauvaise gouvernance des finances publiques dont il a état dans sa déclaration.  

Le Collecteur

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