Nous ne cesserons jamais de tirer la sonnette d’alarme sur la gestion calamiteuse de l’Agence Nationale de l’Electrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain. Cette agence créée par décret n.16/014 du 21 avril 2016 avait une mission très noble et salvatrice pour nos populations qui vivent en dehors des villes urbaines.
Le Dg Cyprien Musimar
Celle de promouvoir l’accès à l’électricité et aux services énergétiques dans des zones rurales et périurbaines, dans un contexte où le taux de l’électrification nationale demeurait et demeure encore faible. Malheureusement, cette mission est complètement oubliée mieux déviée, et l’Anser devient contre toute attente aujourd’hui, une vache à lait de ses dirigeants. Cinq ans de gâchis et des détournements ! Rien de concret depuis que cet établissement public a vu le jour.
Le PCA Camille Kabasele
Les populations rurales et périurbaines croupissent dans l’obscurité la plus totale en dépit du scandale hydrographique dont regorge son pays. Depuis sa création par le Ministre INGELE IFOTO si notre mémoire est bonne, lui qui a laissé le taux national de desserte entre 14 à 15%, que ce taux de desserte soit toujours stagnant. L’exemple le plus patant est celui du territoire rural de Bongandanga dans la province de la Mongala où le noir plombe l’ensemble des populations. Comme si cela ne suffisait pas, ce comité vient d’imaginer une nouvelle escroquerie :
Le DGA Damien Tambwilangana
Fonds Mwinda. On ne comprend pas comment le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ait mordu à leur appât en leur octroyant 5 millions de dollars américains alors qu’ils n’ont pas encore justifié de fonds engloutis sans réalisation palpable bénéfique pour les populations rurales et périurbaines et qui pis est, reçoit mensuellement un million de dollars américains de la SNEL qui n’ont toujours pas été justifié ne fût-ce que par des éclairages publics ruraux. Espérons que les cinq millions de dollars américains du gouvernement décaissés au prix des sacrifices seront, cette fois-ci, utilisés rationnellement. Nous y reviendrons