Le territoire de Bongandanga dans la province de la Mongala connaît un retard de développement sans précédent. Avec lui, l’ensemble de toute sa population. Ni infrastructure routière, ni infrastructure hospiliere moins encore d’infrastructures scolaires. Et pour cause, ses filles et fils se trouvant dans les institutions au niveau national. Ces derniers s’accaparent, pour des fins personnelles voire familiales toutes les dotations gouvernementales. Tout passe par ces gens et n’arrive jamais à destination. Parmi eux, l’actuel vice-ministre du Budget, propriétaire de l’ONGD SOCO (SOLIDARITÉCOMMUNAUTAIRE). Un abus de pouvoir ou un détournement voilé ! Profitant de sa position actuelle au gouvernement, tout ce qui est destiné aux territoires de Bongandanga, BUMBA et Lisala passe par lui selon plusieurs fils de la Mongala. La plus grande victime reste le territoire de Bongandanga qui peine à décoller, faute de moyen. Car tous les projets d’investissement n’y arrivent pas. Le cas du PDL-145T dont 2 millions auraient été décaissés et n’ont servi, visiblement à rien. Aucune infrastructure routière, ni sanitaire, moins encore scolaire… bref aucune infrastructure à caractère social n’a connu un début de construction dans ce territoire, hormis un petit bâtiment administratif du territoire qu’on est allé inauguré avec le gouverneur de province. Bongandanga est parmi les plus grands territoirs, deuxième au niveau national en terme de superficie. C’est le nom de notre frère et actuel membre du gouvernement central qui serait cité. Dans la construction des infrastructures routières axes reliant LISALA – AKULA; LISALA – BUMBA – BUNDUKI toujours inachevés. Là encore, on parle de 3,2 millions décaissés par le gouvernement central. À Bongandanga, les populations rurales se demandent si leur territoire est tout simplement méconnu des autorités ou ce sont les filles et fils de Bongandanga qui détournent à la source, les moyens financiers mis à leur disposition pour booster son décollage ! Le nom du vice-ministre du Budget propriétaire de l’ONGD SOCO revient sur toutes les conversations.