Toujours engagée pour le développement de la province du Bas-Uélé, la Sénatrice Carole Agito a pris part le 12 novembre 2025 aux travaux de la Commission Économique et financière –ECOFIN- du Sénat, dans le cadre de l’audition des gestionnaires publics.
Ainsi, lors de l’audition du Directeur général de la Société congolaise des postes et télécommunications, -SCPT-, la brave dame a lancé un appel pressant pour la reconstruction urgente du port d’Aketi, un poumon logistique stratégique non seulement pour la province du Bas-Uélé, mais également pour l’ensemble de l’arrière-pays.
Le désenclavement du Bas-Uélé est une condition essentielle pour son développement économique, social et son intégration au reste du pays et au monde. Sans routes, il n’y a ni commerce, ni accès aux services, ni opportunités.
Une province riche mais isolée
Le Bas-Uélé, situé dans le nord-est de la RDC, est une province à fort potentiel agricole et forestier. Elle regorge de ressources naturelles et d’une population dynamique, mais souffre d’un enclavement chronique. Les routes de desserte agricole sont délabrées, les liaisons entre les territoires et le chef-lieu Buta sont précaires, et les échanges commerciaux avec les autres provinces sont quasi inexistants.
Voici les principaux bénéfices attendus du désenclavement:
– Développement économique local: L’amélioration des routes permettrait aux producteurs agricoles d’acheminer leurs récoltes vers les marchés urbains, stimulant ainsi la croissance rurale.
– Accès aux services sociaux: Les routes facilitent l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux services administratifs, réduisant les inégalités territoriales.
– Sécurité et gouvernance: Une meilleure connectivité renforce la présence de l’État, facilite les interventions humanitaires et améliore la sécurité dans les zones reculées.
– Attractivité pour les investissements: Le désenclavement ouvre la voie à des projets d’infrastructures, à l’exploitation durable des ressources et à la création d’emplois.
– Intégration régionale et nationale: Il permet au Bas-Uélé de participer pleinement aux échanges interprovinciaux et aux initiatives de développement national.
Elle a rappelé l’importance de désenclaver cette région longtemps oubliée, afin de relancer l’économie locale, faciliter la circulation des biens et des personnes, et de booster la connectivité nationale.
Tels sont les éléments soulignés par Carole Agito dans son plaidoyer. Par la suite, elle a participé à la plénière de la chambre haute du Parlement congolais. Ce qui est la preuve de son implication totale dans l’accomplissement de son mandat électoral, et de sa détermination à faire entendre à tout instant au plus haut niveau la voix de la population de la province du Bas-Uélé.