Kinshasa dans le noir : Les populations dénoncent la gestion défaillante du DDK/SNEL Zéphyrin Kazadi

Depuis la nomination de Zéphyrin Kazadi à la tête du Département de Distribution de la SNEL/Kinshasa, la capitale congolaise s’enfonce de plus en plus dans une obscurité inquiétante. Coupures incessantes, infrastructures délabrées, favoritisme criant: les Kinois s’interrogent sur la compétence réelle du Directeur Zéphyrin Kazadi celui-là même qui devait leur garantir l’accès à l’électricité.

Kinshasa, cœur battant de la République Démocratique du Congo, vit désormais au rythme des délestages. Les coupures d’électricité sont devenues si fréquentes qu’elles ne surprennent plus personne. Quartiers entiers sont plongés dans le noir, parfois pendant plusieurs jours, sans explication ni préavis. Les conséquences sont dramatiques: commerces paralysés, hôpitaux en détresse, insécurité galopante dans les zones non éclairées.

Dans ce chaos énergétique, un nom revient avec insistance: Zéphyrin Kazadi. Depuis sa prise de fonction à la tête du Département de Distribution de la SNEL à Kinshasa, les plaintes se multiplient. Pourtant, l’homme reste invisible. Jamais vu sur le terrain, jamais entendu dans les médias, il semble diriger à distance, loin des réalités que vivent les Kinois.

Une gestion sélective et opaque

Ce qui choque davantage, c’est l’instauration d’un système de distribution à deux vitesses. Selon plusieurs témoignages, un réseau parallèle aurait été mis en place pour privilégier certains quartiers huppés et résidences de hauts cadres, au détriment des zones populaires. Un favoritisme qui alimente la colère et l’indignation d’une population déjà éprouvée.

Les infrastructures, elles, tombent en ruine. Des poteaux électriques menacés par l’érosion, des transformateurs hors service, des câbles à nu… Et pourtant, aucune action concrète, aucun plan d’urgence visible. La SNEL semble naviguer à vue, sans boussole ni capitaine.

Un directeur à contre-emploi?

La question se pose avec insistance: Zéphyrin Kazadi est-il vraiment l’homme de la situation? Son profil suscite des doutes. Est-il réellement un électricien de formation ou un simple mécanicien promu à un poste qui dépasse ses compétences? Le silence de l’intéressé face aux critiques renforce le malaise.

Dans une entreprise aussi stratégique que la SNEL, la compétence technique ne suffit pas. Il faut aussi du leadership, de la proximité avec le terrain, une capacité à anticiper les crises et à dialoguer avec les usagers. Autant de qualités qui, jusqu’ici, semblent cruellement manquer à l’actuel directeur.

À l’heure où Kinshasa affronte une nouvelle saison des pluies, avec son lot d’érosions et de coupures, il est urgent que les autorités prennent leurs responsabilités. Le droit à l’électricité n’est pas un luxe, c’est une nécessité vitale. Et ceux qui en ont la charge doivent être à la hauteur de cette mission. Ce qui n’est pas du tout le cas de Zéphyrin Kazadi.

Pourtant, les Kinois ne demandent pas des miracles. Ils réclament simplement un service public digne de ce nom, une gestion transparente, et surtout, une direction présente, compétente et engagée. Si Zéphyrin Kazadi n’est pas en mesure d’assumer cette responsabilité, alors il est temps de le faire partir, et de s’assurer les services d’un autre directeur compétent.

Le Collecteur 

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