Célébration dans la basilique Saint-Pierre de la messe pour l’élection du Souverain Pontife romain 

La célébration de la liturgie solennelle a marqué le début du conclave, moment de prière et de discernement pour l’élection du nouveau Pape de l’Eglise catholique. 

L’on a noté à cette messe, la présence de Son Éminence Fridolin Cardinal Ambongo Besungu, Archevêque métropolitain de Kinshasa. Sa présence à Rome n’est pas au nom de la République démocratique du Congo, ni de l’Afrique, mais au nom de l’Église universelle. 

Prions ensemble pour que l’Esprit Saint éclaire les cardinaux dans cette mission cruciale pour l’avenir de l’Église catholique afin qu’ils élisent un pasteur selon le coeur de Jésus, a déclaré le doyen des cardinaux. 

Rappelons que les cérémonies qui avaient entouré la mort du pape François et l’élection de son successeur se font aux frais du Vatican. L’État italien assume pour sa part une partie des coûts liés à la sécurité.

Le Saint-Siège n’a pas voulu s’avancer sur les coûts du conclave qui s’est ouvert ce mercredi, mais en 2005, la mort du pape Jean-Paul II et l’élection de Benoît XVI avaient occasionné le retrait de 7 millions d’euros des coffres du Vatican. Mais, en 2013, le Saint-Siège n’avait pas détaillé le coût du conclave ayant abouti à l’élection de François.

Les finances du Saint-Siège sont précaires. Si le Vatican fait état de ses comptes avec beaucoup d’irrégularité, il évoquait en 2022 un déficit pour la Curie romaine (gouvernement central) d’une trentaine de millions d’euros.

François avait fait de la remise à l’ordre des finances du Vatican et de la lutte contre la fraude des priorités de son pontificat.

Le Collecteur

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