Attendu aujourd’hui, le verdict de l’ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux Constant Mutamba Tungunga est finalement reporté à une date ultérieure. Très attendu par les fans et partisans de sa formation politique Nouvelle Génération pour l’Emergence du Congo en sigle NOGEC et plusieurs admirateurs, ils ne doivent que prendre leur mal en patience. Les commentaires vont dans divers sens. Soutien pour les uns, rejet pour les autres qui ont certainement été déçus par le comportement peu orthodoxe de Constant Mutamba sur qui reposaient les espoirs des jeunes qui l’avaient considéré comme modèle. Dura Lex sed Lex.
Entre-temps, le ministère public près la cour de cassation avait requis dix ans des travaux forcés, 10 ans d’inéligibilité. Pour rappel, l’ancien ministre de la Justice est poursuivi pour détournement de 19 millions de dollars américains et des fonds destinés aux victimes de la guerre de 6 jours à Kisangani entre les armés étrangères (Rwandaise et ougandaise) sur le sol congolais.
Ce qui est ahurissant, c’est le comportement étonnant des fans du pouvoir qui détestent les détournements et soutiennent contre toute attente le geste suspect posé par l’ancien ministre qui, en droit, est punissable au même titre que le détournement.
Faudra-t-il le rappeler que le report de l’audience de ce jour a été annoncé par le conseiller en communication de cette haute juridiction sans donner les raisons réelles de celui-ci.
Croisons seulement les doigts.
Seulement, compte tenu de la gravité des faits, les juges dans leurs intimes convictions, risquent d’aller au delà de la peine requise par le ministère public.