Le Secrétaire général de la CENCO, Monseigneur Donatien NSHOLE affirme que la signature entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et les rebelles de l’Afc/M23 de l’accord de principe à Doha au Qatar est une bonne nouvelle. Il affirme d’ailleurs que c’est une étape importante franchie.
Car cet accord préconise un cessez-le-feu. Pour le prélat catholique, cet accord de principe préconisant le cessez-le-feu, était attendu parce que la paix reste la condition sine qua non pour entamer un dialogue franc, sincère et inclusif entre Congolais. Ce qui va inéluctablement aboutir au retour à la normalité de la vie des Congolais qui ont longtemps souffert des affres du cycle interminable des guerres récurrentes, des transitions et des dialogues et des conciliabules au travers des différents pourparlers. Le dialogue porté par la CENCO-ECC paraît une voie de résolution durable aux difficultés endurées par les populations de l’Est de la République Démocratique du Congo en particulier et en général de tout le pays. Le vice-premier Ministre Jacquemin SHABANI, Ministre de l’intérieur, Décentralisation et affaires coutumières affirme, pour sa part, que l’étape franchie est plus qu’importante d’autant plus qu’elle ouvre les opportunités vers les négociations à venir, mettre en œuvre le pacte républicain et mettre définitivement fin à l’interventionnisme des armées étrangères dans le territoire congolais.
Au vu des déclarations des uns et des autres après la signature de l’accord de principe de DOHA, et la grande fossé des divergences, les négociations pour la signature de l’accord définitif s’annoncent houleuses et, il y a beaucoup de risques de bloquer la machine si les deux parties ne mettent pas l’intérêt des populations au centre de leurs discussions. Car rien n’est décidé. Tout ce qui a été signé, ne sont des déclarations de bonne foi qui seront mises sur la table pour qu’enfin, on parvienne à un compromis opposable à toutes les deux parties.